Jean-Pierre MARCOS
57 bis, rue de Tocqueville
75017 Paris
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Le 2e vendredi du mois
à 20h45
au local
1re réunion le 14 octobre
« La psychanalyse a consistance des textes de Freud, c’est là un fait irréfutable. »
Jacques Lacan, Proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l’École
Si à n’en pas douter, chacun d’entre nous se trouve, qu’il l’assume ou non, dans l’histoire de la psychanalyse, et ce à un moment précis de celle-ci, un « certain renouvellement de l’alliance avec la découverte de Freud », pour reprendre l’expression de Lacan dans le Séminaire, livre XI, exige en effet, plus que jamais, une rigueur de lecture et une mise en perspective critique de ses thèses, et ce afin de prendre la mesure de ses avancées et de ses limites dans l’ordre de la pensée et de la pratique des cures.
Nous nous proposons cette année de relire ensemble les premiers textes de Freud écrits seul ou avec Joseph Breuer sur la névrose hystérique. Nos intentions sont multiples :
– Lire les textes de manière précise pour déployer le plus possible les significations présentes de manière restitutive et problématique.
– Souligner la mise en place d’un nouveau dispositif clinique se substituant progres-sivement à l’hypnose dont les coordonnées élémentaires sont la parole adressée et l’écoute.
– Reprendre la difficile question de l’articulation de l’affect et de la représentation au regard précisément de la question et de la place du dire selon une définition de la talking cure qui se veut encore cathartique.
Nous nous efforcerons ainsi de comprendre cette remarque du texte intitulé « Du mécanisme psychique des phénomènes hystériques » (Études sur l’hystérie, Sigmund Freud, Joseph Breuer, 1895) : « Nous découvrîmes en effet, au début à notre plus grande surprise, que chacun des symptômes hystériques disparaissait aussitôt et sans retour quand on avait réussi à amener en pleine lumière le souvenir de l’épisode occasionnant, et par la même à réveiller aussi l’affect l’accompagnant, et quand ensuite le malade dépeignait l’épisode de la manière la plus détaillée possible et mettait des mots sur l’affect. »
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