Jean-François SOLAL
37, square Saint-Charles
75012 Paris
01 43 42 92 04
Le 4e mercredi du mois
à 21h
au local et sur Zoom
1re réunion le 28 septembre
Si la recherche de plaisir est l’enjeu principal de l’activité humaine, nous avons vu que sa déclinaison en était variée. Au cours de la première année de ce séminaire, notre lecture d’Esquisse d’une psychologie scientifique de Freud a montré que la mort côtoie le plaisir dès ses premiers écrits. Si le plaisir est surtout évitement du déplaisir, si, raisonnablement, liaison et déliaison alternent, Freud puis Lacan constatent que le plaisir se fait jouissance dans la répétition (agieren) ou dans le masochisme. La jouissance convoque la pulsion de mort. Pourtant, si plaisir et déplaisir s’entremêlent, Eros ne se soumet pas à Thanatos : il n’y a pas de « principe » de mort chez Freud.
L’année dernière, nous avons analysé l’emprise sur l’objet, et ses vicissitudes lorsqu’elle passionne la cure de transfert. L’abstinence n’est plus respectée, l’acte se substitue à la parole : réaction thérapeutique négative et acting-out compliquent et parfois font échouer la cure. Nous en avons analysé quelques occurrences cliniques.
Nous consacrerons cette troisième année aux patients présentant des conduites agies en guise de symptômes : narcissiques, border-line ou psychotiques « non-déclarés », dont la jouissance dans la vie, comme dans la cure, est le mode de plaisir habituel. Quels aménagements de la cure envisager dans la clinique des addictions : troubles des conduites alimentaires, addiction aux écrans, inhibitions massives, refus scolaires, etc. ?
Une bibliographie sera envoyée aux participants avant chaque séance.
Séminaire ouvert à tous les inscrits à la Société de Psychanalyse Freudienne. On s’inscrit par téléphone.