Monique DAVID-MÉNARD

29, place du Marché Saint-Honoré
75001 Paris
01 42 96 25 69
mo.davidmenard@gmail.com

Le 1er mercredi du mois
à 21h
au local
1re réunion le 2 octobre
02/10, 06/11, 04/12, 05/02, 05/03, 02/04, 07/05, 04/06

L’idée de revisiter la question du rêve est au confluent de plusieurs constats.
Constat clinique d’abord : les analystes en formation disent souvent qu’elles et ils ne savent pas comment accorder leur importance aux rêves que leurs analysants leur rapportent.
Constat culturel ensuite :  des poètes comme Henri Michaux et des anthropologues comme Philippe Descola affirment qu’il y a bien des manières de donner de l’importance aux rêves, sans que les règles de leur interprétation rejoignent l’affirmation freudienne que la sexualité infantile est le l’énergie du rêve.

Que voulait dire exactement Freud lorsqu’il faisait du rêve « la voie royale vers l’inconscient » ? Comment a-t-il mis au point les règles de l’interprétation du rêve et comment faire référence aux rêves dans le transfert ?
L’important est-ce d’interpréter les rêves ou bien de favoriser les conditions pour qu’ils se produisent ?
Comment se fait une analyse avec les analysants qui ne relatent aucun rêve ?
Le rêve en analyse est-il un symptôme ou une autre formation de l’inconscient, un autre compromis entre désirs et empêchement ou interdits ?
Nous prendrons donc un nouveau départ par rapport au séminaire des années précédentes, à cela près qu’avec le rêve surgit aussi la question du cauchemar et donc des pulsions de mort.

A la première réunion, une bibliographie sera proposée, mais l’objectif est aussi que les participants parlent de leur clinique du rêve.