Daniel KOREN

15, rue des Tournelles
75004 Paris
01 42 74 46 50
danielkoren@hotmail.com

Le 2e jeudi du mois
à 21h15
au local et sur zoom
1re réunion le 12 octobre
12/10, 09/11, 14/12, 11/01,
08/02, 14/03, 13/06

À suivre la littérature psychanalytique actuelle, il ressort qu’un des traits qui caractérisent certains de ses courants est la place prépondérante accordée à l’affect
dans la cure. L’affect non seulement de l’analysant mais aussi – et souvent surtout – celui de l’analyste. Affect auquel on accorde des visées – si ce n’est des vertus – transformationnelles, et qui, de plus, est présenté comme détaché de la pulsion et l’écartant.
Dès lors, tout un champ d’interrogations s’ouvre : au-delà de la mise à l’écart de la pulsion, ce dont d’après Freud, « nous ne pouvons dans notre travail faire abstraction un seul instant » et qui constituait pour lui « la partie la plus importante de la théorie psychanalytique », la question se pose des raisons et des conséquences – cliniques, techniques, théoriques – de ces (pro)positions. Et avec d’autant plus d’acuité que, toujours pour Freud, la pulsion et l’affect sont liés, mais n’appartiennent au même registre ni répondent à la même dynamique.
Cela nous donne l’occasion d’aborder ces questions essentielles pour la théorie et la clinique psychanalytique. Je propose en conséquence d’interroger la fonction et la place de la pulsion et de l’affect dans la cure à partir de la clinique contemporaine dans sa diversité, Pour ce faire, en plus des auteurs actuels, la présence réactualisée de Freud, Lacan et Bion nous sera indispensable.

Ce séminaire aura lieu en présence mais pourra être suivi également sur Zoom. On s’inscrit en m’écrivant ou en me téléphonant.