La référence à Platon, et au-delà à Socrate et aux présocratiques, semble incontournable tant à Sigmund Freud qu’à Jacques Lacan. Dans sa lecture du Banquet, Lacan définit l’agalma comme la cause du désir d’Alcibiade pour Socrate, et comme l’objet dans le transfert. Ainsi Socrate, analyste avant l’heure, met en lumière les ressorts du transfert et, par l’énigme de son désir, interroge le désir de l’analyste et, plus encore, le passage de l’analysant à l’analyste.
Jean-Louis Henrion livre une étude fine et précise des séminaires du psychanalyste français comme des textes du philosophe grec. Il souligne combien Lacan fait une lecture brillante de Platon, une lecture avec ses impasses, ses contresens, mais aussi ses fulgurances géniales : du transfert est ici en jeu.

Jean-Louis Henrion, psychanalyste, membre de la Société de psychanalyse freudienne, est docteur en psychopathologie fondamentale et psychanalyse. Ses recherches portent sur le transfert et la transmission de la psychanalyse.


Parution : 29 août 2018
ISBN : 978-2-37206-043-1
Pagination : 264 pages
Prix : 22 €