Montrer les fissures, les vides, les craquements de l’existence et de la vie quotidienne par l’étude d’œuvres littéraires, tel est le projet, réussi, de Gisela Pankow dans son ultime livre. La littérature contemporaine est une mine féconde pour décrire et comprendre les forces qui violentent le psychisme. Dans un précédent recueil, L’Homme et son espace vécu (1986), Gisela Pankow précisait ainsi son propos : « Mon travail ne concerne pas le métabolisme de l’avoir dans la littérature ; je voudrais prendre la parole du poète à la lettre pour la référer à un état d’être. » Cette psychanalyste met au jour dans les personnages, comme elle le pratiquait dans sa clinique, les failles dans la structure familiale et dans l’image du corps de l’être souffrant.
Une présentation de Jean Oury, une notice biographique de Marie-Lise Lacas, et une bibliographie de Gisela Pankow complètent cet ouvrage.

Gisela Pankow (1914-1998), d’origine allemande, s’est établie à Paris dans les années 1950. Psychiatre, grande figure de la psychanalyste, elle a ouvert un nouveau champ thérapeutique et théorique pour le traitement psychanalytique des psychoses et des plus graves dysfonctionnements névrotiques. Tant en France qu’à l’étranger, elle a formé plusieurs générations d’analystes.


Parution : 06 septembre 2006
ISBN : 978-2-91578-924-9
Pagination : 126 pages
Prix : 15 €