Par Pierre Delion, dans Le Carnet PSY n° 83, 2003/6.

« Sidney Stewart fut l’un de ces jeunes combattants de la guerre du Pacifique, […] fait prisonnier en 1942 par l’armée japonaise. Durant quatre ans, d’un camp à l’autre, déporté des Philippines au Japon et en Corée, il a traversé l’atrocité des humiliations et des privations jusqu’au déchaînement de cette sauvagerie qui pousse à l’animalité, sans jamais perdre la foi en la parole de l’autre. […] En s’imposant de rédiger ce récit autobiographique pour la mémoire de ceux avec lesquels il a tant souffert, Sidney Stewart s’élève au rang des Primo Levi, Robert Anthelme et Henri Alleg […] En nous rendant proche d’une expérience qui est trop peu connue en Europe, celle du conflit entre les Etats-Unis et le Japon, [Sydney Stewart] fait œuvre de culture, mais surtout, en nous contant ce voyage aux confins de l’humain, il fait œuvre civilisatrice, car il montre qu’au-delà du trauma, quelque soit le prix qu’il a payé par la suite, il est resté un homme. »

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