Par Vincent Estellon, dans Cliniques méditerranéennes n° 79, 2009/1.
« L’articulation de la vie à la mort est revisitée ici à travers plusieurs exposés de cas qui traversent – sans parfois en être conscients – des situations extrêmes. Il s’agit d’une transmission, ou d’un témoignage vivant d’une expérience humaine de clinicien au contact de patients « difficiles », évoluant à la limite entre la vie et la mort. […] On retrouve d’ailleurs à la lumière de certains auteurs référencés tels que Ferenczi, Winnicott, Bion, Donnet et Fédida, une recherche sur l’élasticité de la technique psychanalytique. C’est aussi un essai sur l’écoute, le tact clinique, l’interprétation. […] À la fin du livre, cette sensibilité clinique s’ouvre sur la dimension esthétique et musicale de la parole. »