Psychanalyse et « langue-pensée » chinoise

Le 4^e vendredi du mois
à 21h
au local
1^re réunion le 22 septembre
22/09, 24/11, 26/01, 22/03,
24/05

Ce séminaire poursuit, à la suite de l’année précédente, la mise en dialogue réflexif entre théorie psychanalytique et « langue-pensée » chinoise. Deux champs de pensée, deux approches de l’homme entre lesquelles existent des passerelles inattendues. Le sinologue Léon Vandermeersch a puisé dans la pensée antique chinoise et notamment dans le formidable travail civilisationnel de Confucius, les valeurs éthiques de la condition humaine, dans une responsabilité individuelle que la psychanalyse interroge quant au désir.
Les traces écrites laissées par ces penseurs chinois nous parlent de l’inconscient. Elles nous renseignent sur ces questions de la formation des êtres, de la transformation au cœur du processus du vivant et de l’inconscient, mais aussi sur ces questions de l’identité toujours présentes de nos jours. L’ensemble de la théorie de Lacan, de son premier à son dernier séminaire, a aussi puisé dans cette pensée antique pour penser le chemin du sujet divisé et la structure de l’inconscient, cet « entre » qui circule entre les êtres et la jouissance qui nous anime.
À chaque cession, un collègue invité participera à la réflexion et aux échanges. Sont déjà prévus : Nicolas Schwalbe le 22/09 autour d’un texte Song « Barrière(s) sans porte(s) » ; Diana Kamieny le 24/11 autour de la langue japonaise et des problèmes de traduction ; Joseph Rouzel le 22/03 autour du livre Guy Massat, un psychanalyste zen (L’Harmattan, 2022).

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