Bruno VINCENT
94, avenue Philippe Auguste
75011 Paris
06 84 77 09 15
brn.vincent@neuf.fr
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Le 2e mercredi du mois
à 21h
au local et sur Zoom
1re réunion le 12 octobre
à 21h
au local et sur Zoom
1re réunion le 12 octobre
La psychanalyse s’inscrit dans la culture et s’intéresse assez peu directement à la nature. Pour Freud, la culture fait fond sur une nature dont l’humanité s’extrait et
dont elle s’éloigne avec le processus de civilisation. La nature sauvage est à contrôler, à domestiquer. Le modèle d’une nature domestiquée est pour lui celui des jardins qui agrémentent les villes.
Ce processus de civilisation est aussi celui de la maîtrise des pulsions. Le renoncement pulsionnel fait partie de ce processus. Le malaise dans la culture est celui d’un pulsionnel qui résiste à la domestication, d’une pulsion de mort qui risque de remettre en question la civilisation, avec un progrès technique qui rend possible la destruction de l’humanité par elle-même.
L’anthropologie contemporaine, avec Philippe Descola et quelques autres, permet de penser de nouveaux rapports entre nature et culture. Elle met en regard de la conception occidentale moderne, qui sépare profondément la nature et la culture, d’autres conceptions du monde tissant de nombreux liens entre nature et culture.
Da la nature, il est aujourd’hui beaucoup question sous l’angle du réchauffement climatique, de la perte de la biodiversité et de l’extinction des espèces, des pollutions à grande échelle… Ce malaise dans la nature est lié aux conséquences du réchauf-fement climatique, aux destructions qui font peser de nouvelles menaces sur l’humanité. Il accroît le malaise dans la culture en laissant désorientés nombre de nos contemporains.
Nous cheminerons dans une réflexion sur les liens entre malaise dans la culture et malaise dans la nature en envisageant des enseignements possibles pour la psychanalyse et en considérant les incidences sur la clinique.
dont elle s’éloigne avec le processus de civilisation. La nature sauvage est à contrôler, à domestiquer. Le modèle d’une nature domestiquée est pour lui celui des jardins qui agrémentent les villes.
Ce processus de civilisation est aussi celui de la maîtrise des pulsions. Le renoncement pulsionnel fait partie de ce processus. Le malaise dans la culture est celui d’un pulsionnel qui résiste à la domestication, d’une pulsion de mort qui risque de remettre en question la civilisation, avec un progrès technique qui rend possible la destruction de l’humanité par elle-même.
L’anthropologie contemporaine, avec Philippe Descola et quelques autres, permet de penser de nouveaux rapports entre nature et culture. Elle met en regard de la conception occidentale moderne, qui sépare profondément la nature et la culture, d’autres conceptions du monde tissant de nombreux liens entre nature et culture.
Da la nature, il est aujourd’hui beaucoup question sous l’angle du réchauffement climatique, de la perte de la biodiversité et de l’extinction des espèces, des pollutions à grande échelle… Ce malaise dans la nature est lié aux conséquences du réchauf-fement climatique, aux destructions qui font peser de nouvelles menaces sur l’humanité. Il accroît le malaise dans la culture en laissant désorientés nombre de nos contemporains.
Nous cheminerons dans une réflexion sur les liens entre malaise dans la culture et malaise dans la nature en envisageant des enseignements possibles pour la psychanalyse et en considérant les incidences sur la clinique.
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Bibliographie indicative
– Freud, Malaise dans la culture, Totem et tabou, Au-delà du principe de plaisir
.
– Lacan, « Lituraterre », « Joyce Le symptôme », dans Autres écrits, Seuil, 2001.
– Philippe Descola, Par-delà nature et culture, Gallimard, 2005 ; Les lances du crépuscule, Plon, 1993.
– Bruno Latour, Nous n’avons jamais été modernes, Les liens qui libèrent, 2006
.
– Patrice Maniglier, Le philosophe, la terre et le virus, Les liens qui libèrent, 2021.