Dans un texte issu d’une communication orale (Quatrième Groupe, Lyon, déc. 2015), Jean-François Chiantaretto témoigne des résonances éprouvées à la lecture de l’ouvrage de Ghyslain Lévy.

« Derrière cette approche, il y a aussi une position tenue vis-à-vis de la littérature, en tant qu’analyste, à l’opposé de la psychanalyse appliquée à la littérature : non seulement la littérature pense, non seulement elle aide l’analyste à penser, mais elle peut penser pour l’analyste, là où il résiste à penser. La littérature est susceptible d’enrichir la psychanalyse de l’extérieur, mais aussi de l’intérieur.
[…] Le don de l’ombre ou le don de l’âme… C’est en effet sous l’angle d’une approche de l’âme que j’aborderais l’idée d’ombre mise en scène dans le livre. Une mise en scène associant au plus près de grandes figures littéraires ou philosophiques de l’écriture, comme Celan et Kafka, Benjamin et Derrida, et la figuration de la situation analytique. Dans le climat culturel actuel, qui tend à s’obscurcir de plus en plus, l’ombre se révèle par ce qui la menace de disparition, la réduction de l’être humain à une présence sans reste, sans ambiguïté, pleine et transparente, un individu sans écart entre le paraître et l’être, entre le dit et le dire, entre la parole et la communication. »

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