Patricia ROSSI

68, rue Jean de Bernardy
13001 Marseille
04 91 08 81 98
rossi.pat14@orange.fr

Un vendredi par mois
à 14h
Atelier Gouache
56, rue Consolat, 13001 Marseille

1ère réunion le 4 octobre
04/10, 08/11, 06/12, 10/01, 07/02,
07/03, 04/04, 16/05, 13/06

Nous continuerons de cheminer avec la pensée d’Antoinette Fouque dont le paradigme, la féminologie, nous éclaire pour observer l’actuel de notre temps, le monde qui nous environne et notre rapport au vivant. Ces citations pour indiquer les pistes que nous emprunterons :

«  La violence contre les femmes est le matricide premier, l’ostracisme premier, la forclusion de leur fonction dans la perpétuation et l’évolution de l’espèce »

« Le matricide premier », 2008, Extraits des entretiens avec la réalisatrice Julie Bertucelli à l’occasion du tournage du film Antoinette Fouque. Qu’est-ce qu’une femme ? In Géni(t)alité. Féminologie IV, Ed. Des femmes-Antoinette Fouque, 2023.

« …Car je mets à l’origine de cette violence contre les femmes l’envie d’utérus. Bien plus puissante que l’envie de pénis martelée par Freud, c’est elle qui fonde la misogynie, l’envie du mâle devant la capacité procréatrice des femmes. Je n’ai cessé de dégager les implications politiques et psychanalytiques. Cette analyse a été pour partie reprise par l’anthropologie contemporaine. Ce n’est pas pour rien que les hommes de génie se fantasment toujours comme accouchant d’une œuvre géniale, c’est-à-dire génitale. Et cette violence contre les femmes, qui naît de l’envie première d’utérus, c’est le péché capital de l’espèce humaine, car elle détruit le lieu d’où elle vient. De même qu’on détruit la terre, d’où nous vient pourtant la possibilité de nous nourrir, et qu’on continue à imaginer qu’on s’en passera en faisant des légumes et des arbres sans terre, des enfants sans utérus, des animaux sans mère. Toute cette option technologique et métaphysique est matricide, parce que mater, c’est à la fois la matière et la mère. L’espèce humaine est en danger parce que les femmes sont en voie de disparition. L’homme détruisant la mère et les femmes se détruit et détruit l’espèce ».

Les femmes anthropocultrices. Extraits d’un entretien avec Coline Serreau pour son film Solutions locales pour un désordre global (extraits publiés dans le livre du même nom, Arles, Actes Sud, 2010), In Génésique. Féminologie III, Ed. Des femmes-Antoinette Fouque, 2012 

On s’inscrit en m’écrivant ou en me téléphonant.