En présence de l’écrivain Akira Mizubayashi

À la Maison Diocésaine
12 place de Lavalette, 38000 Grenoble

Inscriptions
– Membres et aux auditeurs libres de la SPF : participation incluse dans la cotisation
– Inscriptions extérieures : 40 € la journée
Étudiants, demandeurs d’emploi : 15 € la journée

Bulletin d’inscription

La langue maternelle, celle de l’origine ? Celle qui fait origine, celle qui nous ancre dans le langage, et qui, à sa source, s’imprègne de musicalité, de sensorialité, avant de permettre un accès au sens. « Elle est votre propre peau », écrivait Freud à son ami Arnold Zweig qui émigrait en Palestine (6 février 1936).
Cette journée vient conclure et ouvrir à la fois les interrogations et le cheminement parcouru au cours de trois années de séminaire sur cette question aux multiples visages.
Si de nombreux exilés témoignent de leur douleur d’avoir à quitter leur langue – plus que leur pays –, des écrivains peuvent aussi faire le choix de rompre les amarres et d’écrire dans la langue d’un autre, étrangère, comme Akira Mizubayashi, qui fonde cette expérience dans son premier livre en français Une langue venue d’ailleurs. La langue étrangère offrirait-elle une possible renaissance ?
La littérature, à travers un grand nombre d’œuvres, aura été notre compagne de voyage. Nous développerons ces interrogations en croisant notre recherche analytique avec l’expérience des écrivains, qui nous laissent entendre ce qui, dans la langue, est à l’œuvre.

Présidente de la journée : Monique DAVID-MÉNARD

Matinée : 9h30-12h30

– Ouverture

Une langue venue d’ailleurs : table ronde avec Akira MIZUBAYASHI

– Claudie BOLZINGER, Au carrefour de quatre langues

– 11h-11h15 : pause

– Estelle PORRET, S’exiler de la langue maternelle
À partir de Comment peut-on être français ? de Chahdortt Djavann

– Catherine TUIL-COHEN, La langue maternelle étrangère
À partir de Une langue inconnue de Valère Novarina

Après-midi : 14h15-17h30

– Françoise SAINTE-ROSE, Quelle langue maternelle ?
À partir de La langue sauvée de Elias Canetti

– Florence REZNIK, Du rêve à la langue
À partir de Le garçon qui voulait dormir de Aharon Appelfeld

– Édith BÉGUIN, La mélodie secrète de la langue maternelle

– Philippe PORRET, Les transports d’une langue
Échange avec Akira Mizubayashi
À partir de Au fil de soi de Philippe Porret

– Conclusion : Monique DAVID-MÉNARD

Comité d’organisation : Édith Béguin, Claudie Bolzinger, Estelle Porret, Françoise Sainte-Rose, Catherine Tuil-Cohen