Édith BÉGUIN

5, rue Vicat
38000 Grenoble
06 78 02 76 32
edithm.beguin@gmail.com

En collaboration avec Myriam GERMAIN
myriam.germain2@wanadoo.fr

Un lundi tous les mois et demi
de 19h30 à 22h
au cabinet d’Édith Béguin
1re réunion le 2 octobre

« Le seul problème philosophique vraiment sérieux, c’est le suicide »1 : si philosophes et sociologues ont apporté leurs réflexions aux questions du libre choix,
du droit à mourir…qu’en est-il des psychanalystes ? Est-il possible de mettre en mots ce qui, dans le suicide, provoque des effets de bouleversement, sidération, à l’épreuve d’un réel, trou dans le langage, s’abîmant en un silence qui peut traverser les générations ?
Démuni, l’entourage cherche des réponses qui se dérobent. « Il n’y a pas d’explication qui tombe sous l’emprise des mots», écrivait Louis Guilloux, le 10 novembre 1946, à Camus affecté par le suicide d’un ami. « Nous voulions avant tout savoir comment il devient possible de vaincre la pulsion de vie extraordinairement forte » :
la question de Freud dans la discussion sur le suicide au Cercle de Vienne en 1910 demeure toujours au vif de notre actualité.
Suite à deux années de travail2, nous continuerons à interroger dans nos recherches, au croisement de textes cliniques (Freud, Ferenczi, Sabina Spielrein, Lacan…), l’expérience des écrivains, des artistes, nombreux, qui ont été confrontés à cette question dans leurs œuvres et leurs vies, avec Werther, Anna Karénine, Emma Bovary, Ivanov, Pavese, Stefan Zweig, Van Gogh, Nicolas de Staël, Paul Celan, Primo Lévi…
Nous ouvrons cette réflexion aux psychanalystes, cliniciens et professionnels intéressés. Un calendrier sera établi avec les participants.

Pour s’inscrire, prendre contact avec l’une de nous.

1 Albert Camus, Le mythe de Sisyphe, Folio essais, Gallimard, 1985.
2 Nous avons abordé Sarah Kane, Gianfranco Calligarich et Mark Rothko à travers leurs œuvres.