À l’Association du Quartier Notre-Dame-des-Champs
92 bis boulevard du Montparnasse, 75014 Paris
Mesures sanitaires : contrôle du passe sanitaire et port du masque obligatoire de préférence FFP2

En présence
Inscription impérative auprès de Catherine Vey avant le 14 janvier : catherine.vey@laposte.net
– Membres et aux auditeurs libres de la SPF : participation incluse dans la cotisation
– Personnes non membres de la SPF : 30 € – 10 € étudiants et demandeurs d’emploi. Règlement sur place

Sur Zoom
Uniquement pour les membres et les auditeurs libres de la SPF. Pas d’inscription préalable. Lien envoyé deux jours avant.

La temporalité du processus de transformation adolescente s’invite dans la temporalité de la cure elle-même. La recommandation de Freud à ses analysants adultes de ne pas prendre de décisions importantes durant la cure ne saurait valoir avec l’adolescent, qui se trouve contraint de changer par structure et de choisir après un temps d’immobilisation.
Chez l’adolescent, l’acte, ou la narration cantonnée à l’actualité, prévaut sur une parole qui peine à évoquer une enfance encore trop proche et dont il faut s’arracher. Il faudra du temps pour que se déploie une parole libérée de ce présent contraignant qui pousse au faire immédiat.
Quelles répercussions ces temporalités singulières ont-elles dans la cure ? Conduisent-elles à un aménagement du cadre ? Amènent-elles, selon l’exemple de Winnicott, à laisser l’adolescent définir le rythme des séances ? Fondent-elles des cures discontinues, souvent émaillées d’interruptions et de rebonds au gré du rythme qu’imposent les remaniements propres au chaos juvénile ?
Dans quelle mesure prendre en compte les particularités de l’engagement transférentiel ? Tant du côté de l’analyste que de son jeune patient ? Quels effets la spécificité du transfert adolescent produit-t-elle sur les fins de cure ?
Certaines cures, cependant, se prolongent jusqu’à prendre la forme d’un travail analytique plus classique. Qu’en est-il alors du statut de la parole sur l’enfance et l’adolescence lorsque l’analyste était déjà présent dans la vie de ces analysants devenus adultes ?
Voici quelques-unes des questions que nous nous proposons de mettre en débat lors de cette troisième journée sur la clinique de l’adolescent.

Matinée : Vivre le présent
Présidence : Tristan GARCIA-FONS – Discussion : Jean-Jacques TYSZLER

9h15 : Introduction par Tristan GARCIA-FONS

9h30 : Evelyne LENOBLE, Un présent qui déborde ? Que nous en disent les adolescents ?
Pédopsychiatre, ancienne responsable de l’unité de psychopathologie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital Ste-Anne, psychanalyste
10h : Discussion

10h30 : Isée BERNATEAU, Le temps de la fin du monde
Professeure à l’université de Paris, psychanalyste (APF)
11h : Discussion

11h30 : Pause

12h : Patrick BLAUWART, « Mais non, ma mère, elle n’est pas du tout comme ça !! »
Psychodramatiste, psychanalyste (SPF)
12h30 – 13h : Discussion

Après-midi : Se construire un passé
Présidence : Jean-François SOLAL – Discussion : Claude STARCK

14h30 : Catherine VEY, Se construire une histoire, problématique identificatoire à l’adolescence
Psychanalyste (SPF)
15h : Discussion

15h30 : Sarah STERN, De l’attente à l’inscription d’une perte
Pédopsychiatre, CMPP Étienne-Marcel, psychanalyste (Espace Analytique)
16h : Discussion

16h30 : Conclusion par Jean-François SOLAL

Comité d’organisation
Tristan GARCIA-FONS, Jean-François SOLAL, Claude STARCK, Catherine VEY