Corinne DAUBIGNY
48, quai du Verdanson
34000 Montpellier
06 86 65 16 06
corinnedaubigny@orange.fr

Le 1er lundi du mois
à 21h
1re réunion le 2 octobre
au local et sur Zoom : 02/10, 08/01, 03/06
sur Zoom : 06/11, 04/12, 05/02, 04/03, 06/05

Les blessures « ordinaires » dans les moments critiques du développement de la personnalité prennent valeur « structurante » dans leur rencontre avec des cadres symboliques contenants apportés par des proches qui favorisent l’intégration culturelle dans le respect de la dignité de chacun.
Les effets traumatiques persistants, sinon envahissants, se dessinent pour les sujets aux prises avec des cadres sociaux-culturels discordants. Les situations de fléaux et traumas collectifs génèrent des actualisations de l’archaïque. Le prototype de ces situations traumatogènes, qui requièrent une ouverture aux effets des dynamiques transgénérationnelles et culturelles, fut illustré par notre lecture de la tragédie de Sophocle où Œdipe est confronté à la peste de Thèbes.
Sur le plan clinique, il s’agit de permettre qu’advienne à la symbolisation ce qui approche au plus près les non-dits et vécus « indicibles-inimaginables », lesquels, « en souffrance », hantent le théâtre des répétitions transférentielles.
Nous revisiterons ce que nous enseignent, dans toute organisation psychique, les vécus de détresse agonistique et/ou de luttes contre l’anéantissement subjectif avec les mises en œuvre de défenses archaïques.
Nous étudions deux aspects des situations traumatogènes : par défaut de rapport à l’autre, et par excès de l’autre ou des autres envahissants. Dans l’histoire individuelle, ces deux versants du traumatique prennent souvent le sujet en tenailles… Et l’analyste dans les transferts ? Quels repères quand l’extrême devient ordinaire ? Quelles ouvertures créatrices aux limites de l’analysable et du vivable ? À partir de quelles élaborations ?
Exemples de situations illustrant les deux versants :
– par défaut : situations traumatogènes à la naissance, effets de l’hospitalisme, dynamiques des personnes d’origine inconnue, effets de l’anomie sociale, sentiment de mort imminente ;
– par excès : enfants exposés aux abus des adultes, à « l’effort pour rendre fou », les effets d’actes de déshumanisation, les effets transgénérationnels des traumas familiaux et collectifs, traumas de guerre en situation de paix.
L’année 2022-2023 sera surtout consacrée aux impacts dans les cures des traumas collectifs ou de source collective (familiale, sociétale, culturelle, politique), dont les plus actuels et contemporains.
Des repères bibliographiques et des interventions d’invités accompagnent le séminaire.

Séminaire interactif ouvert aux personnes ayant une pratique psychanalytique. On s’inscrit en me téléphonant.