Patricia ROSSI
68, rue Jean de Bernardy
13001 Marseille
04 91 08 81 98
rossi.pat14@orange.fr
à 20h30, à l’Atelier Gouache
56, rue Consolat, 13001 Marseille
1ère réunion le 6 octobre 2025
6/10, 3/11, 1/12, 5/01, 2/02, 2/03, 30/03, 4/05, 1/06
(Pas de séance en avril, mais deux dates en mars)
Penseurs des nouages ou des transformations, l’un comme l’autre s’aventure bien au-delà des balises de la métapsychologie freudienne explorant l’intrapsychique pour donner place au lien à l’Autre. Pourtant l’Entwurf de Freud en était bien prometteuse.
Puisant au « champ de l’Autre » versus Lacan ou à l’«appareil à penser les pensées » d’un.e autre versus Bion, la séance analytique accueille alors le non-représentable, le non-rêvé, la déliaison psychique. La présence de l’analyste s’y révèle « sans désir, sans mémoire, sans compréhension » selon Bion ou « dans les voies de la docte ignorance » selon Lacan.
En tant que psychiatres, ils ont côtoyé la psychose avant celle des traumatismes de guerre avec les soldats hospitalisés, Lacan témoignera à ce sujet de leur rencontre à Londres en 1945. En tant que psychanalystes bien loin d’une didactique, ils avancent avec l’intranquillité du transfert non sans convoquer les mathématiques, la philosophie ou la poésie au plus près du Réel pour Lacan ou de « O » à rapprocher de la chose en soi de Kant pour Bion.
Cependant alors que Lacan énonce en 1956 « il y a tout de même une chose qui échappe à la trame symbolique, c’est la procréation dans sa racine essentielle – qu’un être naisse d’un autre » – Séminaire Les psychoses, Bion est allé Aux sources de l’expérience, 1962, en accordant une place primordiale à la capacité de rêverie de la mère et à sa fonction α transformatrice des éléments bruts d’où il tire la capacité négative paradigmatique de la fonction de l’analyste qui nous mène vers le temps utérin.
Nous poursuivrons cette année la lecture d’Un mémoire du temps à venir de Bion comme autant de chemins à emprunter que de voix à faire résonner par l’implication des participant.e.s.
On s’inscrit en m’écrivant ou en me téléphonant.