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Les Arcenaulx
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08/10, 26/11, 10/12, 28/01,
25/03, 08/04, 13/05, 24/06
Espérer pouvoir retrouver un pur moment d’origine est bien sûr un mythe. Pourtant, il est tout à fait opportun de porter notre recherche vers le premier temps de la vie qu’est l’aube de la naissance psychique. La pratique – faite de moments éminemment troublants, qui tentent de rendre dicible des éprouvés corporels et sensoriels, facteurs d’impressions inquiétantes de dépersonnalisation – nous poussent à nous adosser à des apports théoriques qui interrogent et décrivent des processus propres aux expé-riences traumatiques précoces, à l’archaïque, au préverbal, aux identifications primitives.
Accepter ce constat rend d’autant plus précieuses les connaissances acquises par celles et ceux qui ont pu analyser in statu nascendi la mise en fonction et en place des premières manœuvres et positions défensives de l’infans, qui, faute d’être abandonnées ou réélaborées, risquent d’entraver l’organisation que devraient respecter le parcours identificatoire et l’espace relationnel. De nombreux auteurs nous ont aidés dans ce parcours (Sándor Ferenczi, Melanie Klein, Donald W. Winnicott, André Green, Joyce McDougall, Françoise Dolto).
Cette année, nous poursuivrons avec Piera Aulagnier : « Nous verrons toujours dans le tableau qui nous est présenté la manifestation de la relation du sujet à l’autre et au monde, cette relation serait-elle une relation de rupture ou fusionnelle. » Avec ses apports théoriques, nous continuerons de penser la notion de fantasmes archaïques, fantasme de fusion avec la mère, univers – un corps pour deux –, fusion illusoire d’avec cette mère omnipotente de la prime enfance, lieu de complétude où il n’y a aucun être séparé.
Autant de moments cliniques que l’on peut explorer. Parfois une perte majeure va pousser un individu jusque-là paraissant solidement ancré, dans des états d’effondrement, facteurs de paniques insupportables à vivre. Ces états, différents de l’angoisse, mettent à jour comment les points d’arrimage étaient constitués dans l’autre et non en soi. La connaissance de l’objet comme séparé qui va faire advenir et donner son statut à une instance co-naissante grâce et par cette séparation, nous permettra de caractériser plus avant cette catégorie du « séparable » au regard du motif du devenir-sujet.
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