Sur Zoom et à l’Asiem

6 rue Albert de Lapparent, 75007 Paris
Membres et auditeurs libres de la SPF : participation incluse dans la cotisation.
Inscription sur Zoom pour les non-membres de la SPF : 30 €

Présentation

Notre projet de colloque a rencontré un excès de réalité partagée, parfois traumatique, avec la pandémie de Covid 19. C’est dans la rencontre avec la singularité des figurations traumatiques qu’est née la psychanalyse, mais aussi dans la rencontre avec les effets de la guerre de 14-18 et de la grippe espagnole introduisant le XXe siècle dans les traumatismes de masse. L’œuvre freudienne est traversée dès 1895 par une double approche du trauma à la fois endogène et exogène avec la neurotica et la névrose traumatique. Cette approche constitue un modèle que les cliniques contemporaines du traumatisme nous obligent à retravailler en fonction des lieux d’accueil et du dispositif.
De nouvelles métapsychologies émergent, liées à l’évolution de la clinique du trauma avec les notions, entre autres, d’inconscient non refoulé et d’expérience irreprésentable.
Comment repérer les différentes modalités du trauma – parfois chez un même patient – et ses liens avec la destructivité ? Face au risque d’enfermement dans le traumatisme, il est important de déployer dans les cures un espace qui accueille les interférences entre l’intrapsychique, l’intersubjectif, le social et le biologique. Cet espace ouvre la possibilité d’actes de découvertes porteurs de changements chez l’analysant comme chez l’analyste.
À quelles conditions cela est-il possible ? Quelles sont les conditions pour assurer une « sécurité narcissique de base » du cadre de la cure, en particulier dans les « traumas complexes » ou dans des situations traumatiques traversées à la fois par le patient et le psychanalyste ? Le discours social peut jouer une fonction de référent, partagé ou non par le patient et l’analyste. Il peut étayer une fonction de discours tiers symbolisant ou l’invalider.
Comment élaborer dans le transfert la prégnance de l’environnement social ou du biologique sur le patient et l’analyste, la rencontre entre leurs théories privées inconscientes sur le trauma, ou un écart excessif entre eux ?

Matinée
Présidente de séance : Catherine BERGERET-AMSELEK

9h : Accueil des participants

9h15 – 9h30 : Ouverture, Patrick GUYOMARD

9h30 – 11h : Table ronde « Cliniques de la traversée du trauma »
Bernard DUEZ, Maylis de LA SAUSSAY – Discutant : Alain LEMOSOF

11h30 – 13h : Table ronde « Traumas complexes »
Olivier DOUVILLE, Jean-Pierre DURIF-VAREMBONT – Discutant : Florian HOUSSIER

Après-midi
Présidente de séance : Marie-Jo CUMIN

15h – 16h30 : Table ronde « Transferts aux traumas »
Rania ARIDA, Hélène OPPENHEIM-GLUCKMAN – Discutant : Joël CLERGET

16h30 – 17h15 : Échanges avec la salle, conclusion et perspectives
Sylvain MENASCHÉ avec la participation de Bernard DUEZ, Jean-Pierre DURIF-VAREMBONT, Hélène OPPENHEIM-GLUCKMAN

Intervenants
Psychanalystes, membres de la SPF : Rania Arida, Patrick Avrane, Catherine Bergeret-Amselek, Joël Clerget, Marie-Jo Cumin, Bernard Duez, Jean-Pierre Durif-Varembont, Florian Houssier, Maylis de La Saussay, Alain Lemosof, Sylvain Menasché, Hélène Oppenheim-Gluckman
Olivier Douville : Maître de conférences des Universités,Laboratoire CRPMS Université de Paris

Comité d’organisation : Bernard DUEZ, Jean-Pierre DURIF-VAREMBONT, Sylvain MENASCHÉ, Hélène OPPENHEIM-GLUCKMAN