Jean-Pierre MARCOS
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Sonja SAURIN-FOCO
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Le 1er lundi du mois
20h45
au local
1re réunion le 3 octobre

Nous nous proposons de donner toute son importance à l’expression « s’entendre dire » qui évidemment nous concerne au premier chef dans le cadre du dispositif de la cure psychanalytique. Nous nous efforcerons d’interroger le statut de la boucle réflexive qui conduit quelqu’un à s’entendre dire ce qu’il a dit, de prendre acte de la signification de son dire, de répondre de la portée de son énonciation. Lorsqu’il ne s’agit plus de se faire entendre mais de se laisser dire, d’emprunter les chemins inédits de la parole, la confrontation de l’excès du dit sur le vouloir-dire confronte celui qui prend la parole au fait qu’il est déjà pris par elle. Chaque fois que le sujet parle, il prend la voix. La voix témoigne d’un dedans et d’un dehors où vient se loger la parole qu’est le dire et où raisonne le silence. La voix se brise, se tait, se casse, se voile.
Dans cet « (s’)entendre dire » qu’est-ce que le sujet révèle de lui-même et qu’il aurait préféré ne pas avoir dit ou au contraire qu’il se réjouit d’avoir dit, à travers la sonorité éclatante, susurrante, défaillante de la voix qui déraille ?
Mais la question du « s’entendre dire » rencontre également la problématique dramaturgique de la voix portée d’un personnage de papier sur une scène de théâtre par une actrice ou un acteur. Nous aimerions ainsi proposer un travail transversal qui réunirait des psychanalystes en exercice, des acteurs divers du monde du théâtre, qu’ils soient sur la scène ou la dirige.
Il nous importera de nous demander quelles sont les implications subjectives et dramaturgiques d’une mise en voix d’un texte. Comment penser le statut de l’énonciation à partir de l’expérience de la vocalisation ?

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