Grenoble, de 9h à 17h
Salle de la Basilique, entrée face à la gare

« Lire et commenter un texte, c’est comme faire une analyse ». Ces mots de Lacan redisent d’une autre façon ce qu’indiquait Freud à propos des écrivains : ils sont les « précurseurs » de la psychanalyse.
Le texte littéraire, que ce soit une nouvelle, une pièce de théâtre, un scénario de film ou une biographie dialoguée, ouvre à l’interprétation le champ d’une parole aux prises avec le signifiant et le désir inconscient. »
(Argument du premier colloque « Psychanalyse et Littérature », C. et A. Bolzinger, 5 juin 1988)

Programme
– 9h00-9h30 : Accueil
– Introduction : Quand la psychanalyse puise aux sources de la littérature, Freud héritier des écrivains, Édith BÉGUIN
– Héloïse ou le non-ensevelissement du corps, Françoise GUILLAUMARD
Texte : Héloïse-Abélard. Correspondance. Nouvelle version des lettres 1-6, Roland Oberson, Édition L’âge d’homme.
– 11h00 : Pause
La Gradiva de W. Jensen : Rêver le corps de l’autre, Catherine TUIL-COHEN
Texte : « Gradiva, fantaisie pompéienne » in Délires et rêves dans la Gradiva de W. Jensen, Freud, Collection Idées Gallimard ou Folio essais.
– 12h30-14h00 : Déjeuner
L’impérieuse violence de l’écriture, Marie-Christine DREVON-DEHARVENG
Texte : La Nuit, Elie Wiesel, Éditions de Minuit, 1958 et Collection « Double », 2007.
– 15h15 : Pause
Les voix plurielles du passé, Estelle PORRET
Texte : Le Marin, Drame statique, Fernando Pessoa, traduit du portugais et préfacé par Françoise Laye, 2e édition bilingue revue et corrigée, Christian Bourgeois, 2004.
– 16h45 : Pour conclure : Claudie BOLZINGER
Comité d’organisation
Édith BÉGUIN, Marie-Christine DREVON-DEHARVENG, Françoise GUILLAUMARD