Corps et langage en psychanalyse

Postfaces de Sarah-Anaïs Crevier Goulet et d’Elsa Polverel

Quel est le statut du corps et son rapport au langage tels que l’envisage la psychanalyse ? Le corps du plaisir, du déplaisir et de l’angoisse a-t-il une réalité distincte de celui qu’étudie, soigne et construit la médecine ? Les neurologues qui, au XIXe siècle, se sont penchés sur l’hystérie ont perçu l’importance du corps dans cette pathologie et son lien avec la sexualité. Parallèlement, les fondateurs de la psychanalyse, médecins pour la plupart, ont exploré et mis au jour les corrélations entre le corps et le langage, la sexualité et les troubles psychosomatiques. L’approche historique et analytique de Monique David-Ménard du corps sonde le rapport complexe que celui-ci entretient avec les maladies de l’âme, ainsi que le rôle décisif de la sexualité dans les symptômes de l’hystérie.

Monique David-Ménard est psychanalyste, membre de la Société de psychanalyse freudienne (SPF). Elle a dirigé, de 2005 à 2011, le Centre d’études du vivant de l’université Paris-Diderot (Paris 7). Elle a notamment publié : Deleuze et la psychanalyse, PUF, 2005 ; Autour de Pierre Fédida, PUF, 2007, Les Constructions de l’universel, PUF, 2009 ; Éloge des hasards dans la vie sexuelle, Hermann, 2011 ; et a dirigé, entre autres, Sexualités, genres et mélancolie, s’entretenir avec Judith Butler, CampagnePremière/, 2009 ; Psychanalyse et philosophie : des liaisons dangereuses ?, CampagnePremière/, 2010.

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